Comme tous les enfants, Archibald se pose beaucoup de questions, qui parfois, l'angoissent...
(les auteurs jeunesse donnent-ils à leurs héros les prénoms qu'ils n'osent donner à leurs enfants? )
Quand il sera grand, d'après son papa, il pourra aller au bout du monde, plus loin que les hirondelles.
Oui, mais... Si la nuit tombe ? Si le vent se lève ? S'il se perd ? Et s'il est seul ?
Le papa apporte à chaque question une réponse lumineuse, bienveillante, positive. Si certaines sont attendues, d'autres sont de jolies perles. Mes préférées :
« Si tu te perds, ce n'est qu'un autre chemin.»
« Si tu es tout seul, ouvre les yeux et écoute bien : il y a quelqu'un.»
« S'il y a de la boue, regarde les étoiles. »
« Si tu tombes, sois fort et ne cache pas tes larmes .»
Les peurs de l'enfant ne sont pas inhibées, mais le discours enveloppant du père l'encourage à se faire confiance, à aller au-devant du monde, à chercher partout la beauté. En somme, à mener sa barque à sa manière.
L'illustration fonctionne bien, dans un style simple et naïf, un brin rétro, qui s'accorde bien avec la tonalité enfantine du texte. Le Duo Astrid-Desbordes- Pauline Martin nous avait déjà livré, dans la même lignée, le très doux «Mon amour » où c'est la mère, cette fois, qui rassure l'enfant sur l'amour qu'elle lui porte et « un amour de petite soeur » qui ont comme héros commun Archibald.
Les mots sont à la fois légers et forts, porteurs d'un message positif qui fait du bien aux enfants comme aux adultes, en ces temps de grisaille !
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Mamlapin (mardi, 04 avril 2017 17:35)
tu as mille fois raison Cloé: Soyons POSITIFS!